Le triangle dramatique



C'est un jeu inconscient et généralement chacun est satisfait de son rôle.

La victime cherche la compassion, la protection ou l’attention de n'importe qui ou d'une personne en particulier.

Le sauveur lui espère améliorer son image ou tirer parti de la situation

Le persécuteur parfois libère ses pulsions agressives mais n'est pas forcément une personne.



Vous avez le choix entre deux vidéos :



Pour celle là il vaut mieux avoir vu celle-ci avant, et celle là avant ou après.



Si ce jeu fonctionne si souvent, c'est entre autre, parce que généralement l'humain se pose la question pourquoi ? au lieu de se poser la question comment ? (résoudre le problème).

"Tant que l'on regarde un fait avec l'intention de le changer, on ne peut pas le changer, parce que notre premier souci est de le changer en terme de plaisir, si noble que soit ce plaisir." Krishnamurti

 Pour être efficace pour résoudre le problème il faut commencer par accepter le fait ou la situation et ce qu'on est.


La communication devient non constructive lorsque les protagonistes adoptent ces rôles plutôt que d’exprimer leurs émotions et leurs idées. Si une personne tient à avoir un de ces rôles, elle pousse l'autre à jouer un des deux autres rôles.


La victime est le plus souvent dans un État du Moi enfant soumis et a un problème de dépendance ou d' accoutumance (il y a pleins de dépendances et d'accoutumances différentes), c'est très répandue dans notre société.

La sensibilité exagérée est l'expression d'un sentiment d'infériorité.” Alfred Adler

Le persécuteur, est souvent dans un État du Moi parent normatif, enfant rebelle ou enfant libre, ça peut être quelqu'un qui ne gère pas sa colère, ça peut aussi ne pas être une personne mais une situation, maladie, institution ou autre source de problème.

Le sauveur est souvent dans un État du Moi parent nourricier négatif souvent il veut soigner ou cultiver son égo ou son narcissisme, il a tendance à agir à la place de la victime et donc à l'infantilisé, l’accoutumer ou la conforter dans sa victimisation au lieu de la soutenir.


"Chacun de nous a une image de ce qu'il croit être ou de ce qu'il voudrait être, et cette image nous empêche totalement de voir ce que nous sommes en fait." Krishnamurti


Et la morale à un rôle pervers ici car :

La victime ne veut pas reconnaître ses responsabilités et pense qu'elle n’a pas à faire l’effort de changer. Comme elle est la victime, tout le mal est dû au persécuteur, ça lui donne l’image d’une personne irréprochable, du bon côté de la morale, ça conforte son ego ou son scénario de vie.

Le persécuteur justifie probablement son comportement par sa morale ou alors il pense qu'il ne fait que son "job".

Le sauveur, même si il est toxique pour la (ou les) victime, se persuadera qu'il fait le bien, qu'il est un héro (masqué souvent).

 

Il est facile de trouver dans l'actualité des exemples de soi-disant "persécuteurs" qui permettent à des mal aimés ou des narcissiques de se prendre pour des "sauveurs" et la soit-disant "victimes" c'est monsieur tout le monde, qui devient rapidement un véritable persécuteur envers ceux qui pensent différemment et qui donc ne jouent pas le jeu.